Oméga-3 végétaux ou animaux : comprendre leurs différences et bien les choisir
- Emilie Etienne

- 24 oct.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 nov.

Les oméga-3 sont des acides gras polyinsaturés essentiels, c’est-à-dire que notre organisme ne peut pas les fabriquer et qu’ils doivent être apportés par l’alimentation. Ils jouent un rôle fondamental dans la santé cardiovasculaire, le fonctionnement du cerveau, la régulation de l’inflammation et même dans la qualité de la peau.
Oméga-3 végétaux vs animaux : une question de conversion
Il existe plusieurs types d’oméga-3 :
ALA (acide alpha-linolénique) : présent dans les sources végétales (graines de lin, chia, noix…).
EPA (acide eicosapentaénoïque) et DHA (acide docosahexaénoïque) : que l’on trouve principalement dans les poissons gras (saumon, sardines, maquereaux…) et les huiles de poisson.
Le corps peut convertir l’ALA végétal en EPA et DHA, mais cette conversion est très limitée (souvent inférieure à 10 %). Autrement dit, même en consommant beaucoup d’oméga-3 végétaux, on obtient peu des formes réellement actives pour le cerveau, le cœur et les cellules.

Pourquoi privilégier les oméga-3 d’origine animale ?
Les EPA et DHA des sources animales sont directement utilisables par l’organisme. Ils participent à :
la souplesse des membranes cellulaires ;
la bonne communication entre les neurones ;
la prévention des maladies inflammatoires et cardiovasculaires.
Ainsi, pour un équilibre optimal, il est recommandé d’inclure deux portions de poissons gras par semaine ou, pour les personnes végétariennes, de se tourner vers des compléments à base d’algues, riches en DHA et EPA directement biodisponibles.
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